Programme scientifique
Le Centre de Recherche en Évolutionnisme Économique Étendu (CREV2E) est une structure privée permettant aux chercheurs y étant investis de mener à bien des études scientifiques sur les thèmes qui y sont développés. Il est un des cadres de la vie scientifique permettant aux contributeurs travaillant sur des problématiques voisines d’interagir.
Le programme scientifique de recherche, approuvé par le conseil d’administration de l’association, est orienté sur des priorités d’analyse économique et sociale, en lien avec la théorie de l’Évolutionnisme Économique Étendu. Il est également et notamment garant des cadres méthodologiques utilisés et de la fiabilité des sources exploitées.
Pour la période 2022 – 2025, ce programme a défini les priorités d’analyse suivantes (thèmes et interdisciplinarité mobilisée) :
Thèmes de recherche :
- définition de nouveaux axiomes microéconomiques, venant compléter ceux de satisfaction, d’utilité, de maximisation et d’optimalité :
- axiome de boulimie économique
- axiome d’insatiété économique
- axiome du complexe économique d’Icare (Collapsus, implosion ou explosion d’une structure économique par excès d’ambition)
- définition de nouvelles hypothèses, fonctions, symboles et écritures économétriques
- définition de nouvelles théories des jeux économiques (notamment évolutionnistes)
- définition de nouvelles hypothèses évolutionnaires, évolutionnistes et évolutionnelles en économie politique, en complément de la théorie de la « Capture du régulateur 1» (Fournier 20102 et 20113), par l’intégration des paramètres de boulimie, d’insatiété et d’ambition économique visant l’accroissement, sans limite, de la domination des autres, de la conquête de nouveaux territoires, de la gloire et de l’accumulation de richesses
- Application des concepts à l’Intelligence économique (IE)
Interdisciplinarité mobilisée :
- Anthropologie
- Biologie de l’évolution
- Droit
- Histoire
- Philosophie
- Psychologie
- Sciences économiques
- Science politique
- Sociologie
- Théologie
1Ce terme a été utilisé pour la première fois en 1971 par Georges Stigler, prix Nobel d’économie 1982. Il a été repris par Gérald Fournier en 2010 et 2011. Nous entendons ici le terme de « capture du régulateur » au sens où le pouvoir public est en risque de se faire capturer par une autre entité, publique ou privée, locale ou mondiale. Cette possibilité, à notre sens, est née de l’invention du droit de propriété et du principe démocratique. Le Roi, au départ, était investi à vie, dépassant même son espérance de vie (statut transmissible à sa descendance). Il était propriétaire des terres et de la fortune du royaume. Il avait la gloire et tout pouvoir de domination sur le peuple. Aujourd’hui, tel n’est plus le cas pour un élu démocratique où, par exemple, une entité privée (entreprise ou ménage) est en mesure de détenir une fortune supérieure à celle d’un Etat. D’où le risque nouveau et omniprésent de capture du régulateur.
2Fournier G., (2010). Évolution et civilisation : report des pressions sélectives, émancipation et ‘technosymbiose’ : de l’anthropologie de Charles Darwin à l’économie évolutionniste étendue, Thèse de doctorat en histoire, épistémologie et philosophie des sciences, des techniques et des technologies, université Lyon 1, 825 p.
3Fournier G., (2011). Évolution et civilisation. De l’anthropologie de Charles Darwin à l’Économie évolutionniste étendue, Lille, TheBookEdition, collection Développons, 09/2011, 815 p.